Indéfinitions

 

Si la définition d’un mot est la délimitation claire et distincte de ses possibilités de sens, son indéfinition lui offre de jaillir au-delà des limites de son usage routinier pour, ressourcé dans l’obscur, recouvrer sa virginité signifiante. La définition fige un concept ; l’indéfinition a pour fonction de lui redonner vie.

 

Adulte : celui qui a accepté d’être né.

Agir : réaliser ce qui est impossible.
Faire : se limiter au champ du faisable. Le faiseur est en sécurité, parce qu’il compte sur ses seules forces. Par opposition, l’acteur est mort de peur. C’est pour cela qu’il est vivant. Agir est le propre de l’humain. L’humanité meurt d’être aux mains des faiseurs.

Agnosticisme : position philosophique du croyant qui s’ignore.
Les croyances minimales d’un agnostique sont au nombre de trois :
Il croit qu’il n’a pas de croyance.
Il croit qu’aucun savoir métaphysique n’est possible.
Il croit que la saisie d’une vérité métaphysique est de l’ordre du savoir.
La croyance est le vêtement de l’âme déchue (« … et ils virent qu’ils étaient nus »). Le rapport juste à la croyance est identique à la relation que l’on entretient avec un vêtement : on l’essaye, pour vérifier qu’il nous va ; on le porte, mais on change de tenue selon le temps qu’il fait et notre goût du jour ; on l’abandonne quand il ne nous va plus. Ce qu’est la beauté au vêtement, la joie l’est à la croyance ; ce qu’est l’utilité au vêtement, la fécondité l’est à la croyance (« ce vêtement me protège-t-il du froid ? — cette croyance me rend-elle plus vivant ? « )
Jusqu’au jour où une âme a recouvré suffisamment d’innocence pour aller nue.

Aide : tentation de donner ou recevoir dans la dimension horizontale ce qui ne peut l’être que dans la verticale.
Celui qui demande de l’aide a besoin d’inspiration, et ne la recevra qu’en renonçant à sa demande.

Angoisse : sentiment résultant du refus de lâcher la toute-puissance dans une situation où l’on est devenu totalement dépendant. Caractéristique existentielle de l’enfant nouveau-né.
Voulant la toute-puissance, on veut la mort de ce qui y fait obstacle : les puissances tutélaires, dont l’altérité et la finitude réduisent la disponibilité. Étant dépendant, on redoute leur disparition comme ce qui livrerait l’être qu’on est au néant. Vouloir la mort de l’autre, c’est ranimer la terreur sans nom.
Le seul remède à l’angoisse est donc l’interdit : la certitude que l’on ne passera pas à l’acte, c’est-à-dire une distinction absolue entre la réalité et la pensée.
L’abolition de cette distinction est la caractéristique dominante de la modernité finissante.

Attente : désir prisonnier du savoir.

Auteur : gardien de la page blanche, garant de la fécondité.
Sa tâche est de veiller à ce qu’aucun des passages de son œuvre ne soit de lui.

Bêtise : tendance à transformer la vie en problème et la vérité en solution. Caractéristique de la pensée humaine obéissant à la loi qui n’est juste que pour la bête : celle du soulagement de la tension. Soumission du sens à la biologie et de l’intelligence à la pulsion.
La philosophie, comme entreprise de connaissance de soi, n’est rien d’autre qu’une science de la bétise.

Comédie : mise en scène des défenses du moi.
Tragédie : mise en scène statique de l’impossibilité de toute défense.
Philosophie : mise en scène dynamique de l’impossibilité de toute défense.
La tragédie met en scène l’impossibilité du moi pour une conscience identifiée au moi. Elle s’achève logiquement dans la mort.
La philosophie met en scène l’impossibilité du moi pour une conscience ayant intégré le regard de la comédie sur le moi. Elle s’achève logiquement dans la naissance.

Conscience de soi : être le lieu d’où l’on perçoit.

Conscience déchue : ne pas percevoir le lieu d’où l’on perçoit. Nom philosophique de la maladie existentielle généralisée : intentionnalité.

Culpabilité : illusion d’être puissant sur le passé.
Souci : illusion d’être puissant sur l’avenir.
Paix : conscience qu’il n’y a de puissance que maintenant.

Culture : nom que l’on donne à l’Esprit quand on l’a tellement soumis à la catégorie de l’avoir qu’on ne sait plus le reconnaître que dans des formes mortes : objets, bientôt marchandises — enfin, le discours qui vend la marchandise

Dé-goût : retrait du goût (pour quelque chose) — lequel n’était que l’attachement à un objet d’une volonté inconsciente de soulagement.
Ce qu’on appelle le « goût à la vie » est en général la valeur que l’on attache à ce qui préserve d’en goûter l’intensité.
Ce que l’on a vraiment goûté ne peut jamais dégoûter.

Dépression : Nom donné par l’horreur du vide à la chair qui s’ouvre et se détend. Moment constitutif du processus de naître.

Désastre : constat par l’être humain de la perte de sa grandeur par l’assomption de son incarnation.
Le vrai désir ne peut naître que d’un oui à l’expérience du désastre.

Désir : étymologiquement, de-siderium, le retrait, l’absence des étoiles — le ciel vide.
Le dés-astre.
On a pris l’habitude de nommer désir tout ce qui est refus du désastre, quand l’expérience du véritable désir n’est accessible que dans sa pleine acceptation. On ne touche au désir que par le désespoir. Car le désir est l’énergie produite par le désastre existentiel, c’est-à-dire la différence entre l’être de la conscience humaine et la réalité de sa condition.

Désirer : aller vers ce qu’on ne sait pas. C’est-à-dire vers la mort. C’est-à-dire vers la vie.

Écouter : être en désir de l’inouï. Expérience inaccessible à ceux qui savent.

Ego : 1) acte par lequel la conscience de soi se pose en origine de soi, se coupant à la fois de soi et de son origine.
2) un regard qui ne veut qu’être vu ; le monde figé dans une conscience.
La cohérence entre ces deux définitions provient du fait que l’acte par lequel une conscience de soi se pose en origine de soi est produit par la sommation de la croisée des regards objectivants. Une conscience de soi naît à la mondanité en se faisant objet-origine de soi : une chimère existentielle mendiant inlassablement validation de son être impossible. Un sub-jectum.
Il est à noter qu’existent deux manières de se délivrer de l’ego : se retirer de la position d’origine et se délecter de soi ; se retirer de la position d’origine et questionner en direction de son origine. Il est prudent de ne pas opposer trop vite l’éveil du Bouddha et l’éveil du Fils, car le chemin est long avant leur point de divergence ; ce dernier est néanmoins l’appel le plus crucial adressé à une liberté humaine.

Époque : faisceau relativement organisé de courants conditionnants traversant chaque individu depuis qu’il est au monde, au point que cela dont il parle en disant « moi » en est intégralement fait.
La liberté ne peut consister qu’à vivre son époque depuis un au-delà du moi.

Fatigue : la chair résistant au mental.

Foi : attitude existentielle consistant à se laisser éclairer par le mystère.
La lumière du mystère, en tant qu’elle est donatrice de sens, est vérité. La vérité s’offre à quiconque ose un instant ne pas savoir.
La vérité est une forme donnée à l’errance. Mais la vérité de l’errance est de tuer toute forme dès qu’elle est arrêtée. La vérité tue le savoir.
L’humanité est errance : plongée au cœur du mystère. Le savoir est une réaction immunitaire contre l’errance.

Fuite : chemin le plus long vers son désir le plus profond. C’est parfois le plus sûr.

Gratitude : aptitude à recevoir la grâce.

Grotesque : sublime récupéré par l’ego. Maladie de l’artiste reconnu (immunité rarissime), et de tous les dévorateurs de la Grâce.

Guérison : art de décontracter ses maladies. Cela ne se peut qu’en les aimant.

Hasard :
1) Masque que la vie pose sur son propre sens, afin que ceux qui en ont besoin puissent encore croire en la volonté.
2) (Épistémologie) Concept posé sur un texte dont on ne connaît pas la langue, en supposant de ce fait qu’il est dépourvu de sens. Stratégie commune des détenteurs d’un horizon de sens dominant.

Humain : Inattendu. Ce qui advient quand naît quelque part un oui sans limite.

Humanité : capacité d’un être vivant à renoncer à l’immunité. Actualisation rarissime. Tout ce qu’on rassemble sous le concept de mal résulte d’un attachement à l’immunité de la part d’un être vivant appelé à s’en libérer — ce qu’on appelle un homme.

Idiotie : caractéristique d’un être humain qui, ne se vivant que sur le plan de la particularité, manque la dimension de sa propre singularité et, par là, celle de l’universel.
Héraclite : « l’endormi vit dans un monde qui lui est particulier (idios) ».

Inertie : singe de l’éternité dans le temps.

Insomnie : syndrome caractéristique des endormis dont le désir d’éveil n’est pas complètement mort.

Intelligence : Quantité de l’énergie que consacre un être humain à lutter contre sa propre bêtise. L’intelligence est donc un effet du désir.
On reconnaît la véritable intelligence de son simulacre à ce que l’une se transmet, et que l’autre s’exhibe.

Jeu : art de croire sans croire.
La philosophie est un jeu ; la vie est un jeu.

Liberté : obéissance à qui l’on est.
Esclavage : soumission à ce que l’on n’est pas.
Il est à noter que bien des esclaves se croient libres parce qu’ils se prennent pour ce qu’ils ne sont pas.

Libre-arbitre : illusion nécessaire à la société pour que les individus exercent sur eux-mêmes une partie du contrôle qu’elle se doit de leur imposer.

Mé-chant : mal chu — qualité de celui qui est mal dans la déchéance. Le contraire de la méchanceté n’est pas la gentillesse, mais la tiédeur.

Mégalomanie : souffrance de l’infini dans le miroir de l’ego.

Modernité : décision d’ignorer l’inconnaissable.

Monde : version officielle des choses, produit transcendantal de la mondanité, entendue comme la convention des regards humains porteurs de sens.
Il y a eu plusieurs mondes, qui pouvaient se questionner les uns les autres. Il n’y en aura bientôt plus qu’un seul : la mondialisation est l’abolition du dehors.
Le monde est un texte sans auteur, et dans la mesure où l’auteur est le garant de la fécondité, un texte sans fécondité, — et puisque la fécondité ne naît que de l’altérité fécondante, un texte sans altérité. Le monde est le pur ressassement des catégories du même, et par là le contraire de la littérature, qui ne vit que de l’hors-texte.
L’accès au vrai exige un dépassement du monde en direction des regards qui le créent et le maintiennent.
Il n’y a d’action vraie sur le monde qui ne soit d’abord transformation d’un regard.

Mystique : mot fourre-tout dans lequel on dépose tout ce qui excède sa propre intelligence métaphysique, en supposant que cela dépasse également celle des autres.
L’extension de ce pseudo-concept est donc inversement proportionnelle à la compréhension de celui qui l’utilise.
La lumière est mystique pour les aveugles et empirique pour ceux qui voient.

Névrose : ensemble des moyens mis en œuvre par une conscience pour échapper à la psychose. Signe de grande santé, si l’on accepte d’en souffrir.
Psychose : ensemble des moyens mis en œuvre par une conscience pour échapper à la mort.
Mort : ensemble des moyens mis en œuvre par une conscience pour échapper au néant.

Obéir : oser suivre l’infime en direction de l’insu.

Parole : art d’être créateur en écoutant.

Passé : représentation inconsciente d’une plénitude absolue qui, comme telle, et puisque la vie est relation, ne peut caractériser qu’un être non-vivant.
Cette représentation colore toute mémoire, même la plus noire, et se projette dans l’avenir sous forme d’une attente de plénitude qui est négation du désir et fermeture au libre-advenir.

Père : vide qui ne peut être rempli que par le désir de l’enfant. En ce sens, le père est celui qui se laisse engendrer par sa progéniture.

Perplexité : intelligence de la complexité.

Personnalité : théâtre vide sur la scène duquel de multiples personnages se livrent un combat sans merci pour jouer le rôle unique d’une pièce dépourvue de texte et intitulée : « moi ».
Techniquement : la personne non alignée à l’être vrai. Caisse de résonance de la cacophonie pulsionnelle.

Personne : étymologiquement, ce à travers quoi cela sonne. Une personne est donc le lieu d’une seule question : qu’est-ce qui sonne à travers moi ?

Peur : face obscure du désir.

Pulsion : attachement du viscéral au passé-plénitude.

Question : même étymologie que le mot quête, qui désigne le plus haut degré du désir. Se mettre en question, c’est se mettre en désir.

Rationalité : travail sur soi consistant à laisser la vie mettre en question ses systèmes de croyance.
Rationalisme : système de croyance.
De là, on peut conclure qu’il est impossible d’être à la fois rationnel et rationaliste.

Recevoir : porte qui ne s’ouvre que dans le sens du don.

Repos : moment de l’action consistant à recevoir.
Le fantasme d’un repos étranger au registre de l’action est un rêve de mort.

Révolution : fantasme d’être libéré sans naître.

Ricanement : le rire de l’esprit de sérieux.

Ridicule : qualité d’un être humain qui n’a pas le sens du dérisoire.

Savoir : ignorer tous les faits qui réfutent ce que l’on croit.

Secte : reproduction hors de la famille des maladies inhérentes à la famille. C’est pourquoi l’ennemi naturel des sectes est la famille.
Protéger l’individu contre les sectes ne se peut en luttant contre celles-ci, mais seulement en guérissant les familles.

Sentir : questionner avec le corps.

Simulacre : image effaçant subrepticement, dans son auto-présentation, les indicateurs de son statut d’image pour se confondre avec la réalité dont elle est l’image.
Le simulacre se nie dans sa réalité d’image pour nier ensuite la réalité dont il est l’image. Double négation du réel dont le propos est de substituer à ce dernier un tenant-lieu privé de ses caractéristiques existentielles.
Car le réel est le gardien de la finitude humaine.
Lorsque l’homme ne rencontrera plus que le virtuel en guise d’altérité, il sera maître du néant ; un monde adapté à la psychose ; le mensonge comme principe de réalité.
L’homme devenu Dieu par la négation de l’incarnation.

Solitude : face obscure du miracle d’être unique. Fuir la solitude, c’est échapper à sa propre singularité. Ne pas être seul, c’est ne pas être soi.

Stress : caractéristique de celui qui, se muant en pur objet d’attentes, échange l’ouverture à la vie contre l’illusion d’être fondé.

Style : Compulsion à tuer la singularité en la soumettant à la répétition. Symptôme du mal de la singularisation, qui est volonté d’être la singularité, quand il n’est possible que de s’en faire le lieu.

Superstition : ce qui reste de la connaissance métaphysique au terme de son obscurcissement par l’illusion du matérialisme scientifique.
Ce qui reste de la connaissance au terme de son obscurcissement par le savoir.

Temps : ouverture des possibles au monde et du monde aux possibles.

Terreur : 1) Réaction d’une conscience à la survenue d’un événement ne s’insérant pas dans sa définition du réel. Fréquente aux âges où la définition du réel évolue : chez l’enfant, chez l’adulte en mouvement.
La terreur diminue à mesure que la conscience s’élargit ; mais l’élargissement du champ de conscience implique la traversée de la terreur.
2) Peur dont l’objet est totalement ou partiellement hors-lumière, consistant dans une expérience survenue dans le passé et n’ayant pas pu être vécue au temps où elle s’est proposée parce qu’elle aurait entraînée la mort ou la folie. L’objet de la terreur est une menace sans nom ni forme, donc toute menace possible, l’absolu de la menace. Dans la terreur, j’ai peur de ce que je ne sais pas, et cette expérience est tellement intolérable qu’elle doit elle-même être placée hors lumière. Sa manifestation est alors l’angoisse, ou peur sans objet. Dans l’angoisse, je ne sais pas de quoi j’ai peur, et cette expérience est elle-même suffisamment pénible pour que je lui substitue une peur fictive (ou phobie) en lui assignant un objet, lequel ne vaut pas en lui-même mais par le seul fait qu’il fixe l’angoisse pour un temps donné et éloigne la conscience de la terreur qu’elle signifie tant qu’elle n’a pas d’objet.
Le lien entre 1) et 2) tient en ce que l’expérience d’un événement ne s’insérant pas dans la définition du réel d’une conscience donnée est l’expérience de la possibilité de l’impossible, c’est-à-dire de la toute-possibilité. Or l’impossible est un rempart contre l’absolu de la menace (toute menace possible). Sa disparition momentanée dissout les voiles qu’une conscience avait établis entre elle et le sans nom ni forme.
Il est à noter que pour une conscience ayant accompli le travail intérieur consistant à accueillir dans la lumière du corps sentant les souffrances non-vécues (traversée des ténèbres du non-sens, la vacuité obscure), la survenue d’un événement ne s’insérant pas dans sa définition du réel est simple objet de curiosité désirante.

Tiédeur : Ensemble des attitudes et des choix existentiels permettant de ne pas souffrir d’être déchu.

Utopie : essence même de la politique.
Politique : humanité qui se désire elle-même.
Renoncer à l’utopie : essence même du crime contre l’humanité.
Réaliser l’utopie : essence même du crime contre l’humanité.
Étymologiquement, l’utopie est le non-lieu. Il s’agit non pas de lui trouver un lieu dans le monde, mais d’être le lieu de l’utopie : non la réaliser, mais la vivre. Non la vouloir, mais la désirer. Non pas faire, mais agir et questionner. Telle est l’essence de l’action politique, qui n’a pas encore existé dans l’histoire connue : une action sur soi, un désir pour le monde, un désespoir vécu qui se métamorphose en spontanéité féconde, en rayonnement agissant. Que l’on imagine un peuple vivant ainsi !

Vérité : espace à trois dimensions :

  • ajustement d’une parole à celui qui la profère.
  • ajustement d’une parole à celui à qui elle est adressée.
  • ajustement d’une parole à cela dont elle parle.
    D’avoir oublié les deux premières dimensions, l’Occident moderne a perdu aussi la troisième.

Victime : bourreau en état d’impuissance.
Bourreau : victime en état de toute-puissance.
Toute-puissance et impuissance sont les deux contraires de la Puissance.

Vie : ensemble des forces qui résistent à la tentation du récit.

Vigilance : art de se réveiller d’un long sommeil à chaque instant.

Virilité : capacité d’un homme à s’engager dans l’amour d’une femme irréductible à toute sujétion.
La rareté des femmes répondant à ce critère rend la conquête de la virilité authentique très improbable pour le très petit nombre d’hommes qui la désirent.

Volonté : désir arrêté sur une idée. Ce qui reste de la dimension spirituelle lorsque celle-ci n’est plus que refus de la condition humaine.

 

 

7 réflexions au sujet de « Indéfinitions »

  • 13 février 2021 à 7 h 08 min
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    tout cela me touche comme jamais je n’ai été touché . merci Denis 😉

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  • 4 août 2020 à 8 h 58 min
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    l’orient vaut le trait…
    merci d’ouvrir les couvercles de nos renoncements

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  • 21 août 2019 à 20 h 43 min
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    Denis Marquet a l’art de jouer avec les mots dans une confusion de l’imaginaire et du symbolique, sans se rendre compte qu’il se leurre lui-même et leurre les autres. D’autre part, il est faux qu’il ait inventé le métier de thérapeute -philosophe, celui-ci existait dans les temps les plus reculés de l’histoire des êtres humains !…

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  • 2 octobre 2018 à 12 h 20 min
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    Bonjour … je … il est à noter que se saborder, pour moi, n’est pas d’actualité. Cependant, je me délecte à me passer au papier de verre, à me tordre,
    à m’étirer et autres sévices de service. Dans cette disposition ( oui, parce que je n’oublie pas de me regarder agir, c’est tellement plus rigolo ! ),
    je m’autorise à laisser l’inspiration me chahuter dans tous les sens, telle un torchon que Dieu, qui n’est pas chien, m’enjoint de tenir fermement.
    Mais qu’est-ce donc, ce truc dont je voulais vous faire part ? Ah oui ! … Yeshoua, pourquoi fait-il une place particulière à l’humain ? Il y a là quelque chose
    qui m’indispose. Peut-être entend-il nous responsabiliser vis-à-vis de la création divine … quel fardeau ! Oui car, comment retenir les chats de régler leur compte aux souris ? ! Comment, plongés dans les entrailles de la matière à vivre aussi nos pulsions, pourrions-nous seulement nous en abstenir ?
    Et réguler un peu tout ça, sans risque de ratiocination ni zizanie ? Le droit, que dis-je !… le devoir, la nécessité de laisser agir l’inspiration divine est aussi le lot de Materia Prima, dans tous ses règnes étages et états, ses regroupements et individus. … Dieu connaît, donc, uniquement le Bien, à l’unanimité de ses créatures dès lors qu’elles sont pleines de sens — de Son sens — , et même si ça tire à hue et à dia, dans le regard d’Ego. Ne s’agirait-il pas, pour le phénomène humain, de plonger au coeur de la palpitation universelle, heurs et malheurs confondus, tous égos ET grand ouverts. Au fait …
    Parmi d’autres expérienceurs, à La Claire Fontaine, je m’y suis baignée … Et aussi, j’ai vu, de mes yeux vu, un de mes chats trespassé dans son corps de gloire ! … si si ! Et je ne suis pas la seule dans ce cas. Qu’est-ce que vous dites de cela ? Quel bonheur de se laisser aller à recevoir des notifications
    du Réel, sans avoir à préjuger d’un autre regard que d’Amour ! Qui passe aussi, certaines fois, par la croisée de deux regards particuliers. Ou plus. Alors, la distinction des étages, des règnes, des égos … n’est-elle pas pertinente, qui nous invite à chercher les autres ?

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  • 21 septembre 2017 à 20 h 46 min
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    Intéressant… Et qu’elle définition pour la Morale?

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  • 7 mai 2017 à 21 h 34 min
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    Indéfinitions superbement pensées. Elles sont renversantes.
    Il manquerait peut-être une indéfinition de « mère »… Pour moi, elle commencerait par « plein d’amour dont la tendresse incarne le mystère divin… »
    Merci !

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  • 23 octobre 2015 à 14 h 14 min
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    Vivifiante approche,
    Comme un souffle qui passe et qui rend plus lumineux,
    plus simple.
    Lecture qui apporte de la joie,
    tout se cale,
    et prend sa place.

    merci

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